NON A LA FRACTURATION HYDRAULIQUE SOUS TOUTE SES FORMES ! OUI A LA TRANSPARENCE SUR LES PERMIS DE FORAGE PETROLIER SUR LE 77 !

Publié le par la section PCF Meaux Dammartin Lizy

NON A LA FRACTURATION HYDRAULIQUE SOUS TOUTE SES FORMES ! OUI A LA TRANSPARENCE SUR LES PERMIS DE FORAGE PETROLIER SUR LE 77 !

Nicolas SARKHOZY réapparaît dans le paysage politique et déjà une de ses premières propositions pour sortir le pays de la crise c’est de faire la promotion de l’exploitation des Gaz et huiles de schiste en France.

C’est-à-dire en clair réactiver les permis de forage pétrolier en Seine et Marne et corrélativement remettre à l’ordre du jour la fracturation hydraulique nécessaire pour y extraire les huiles de schiste.

Dès le début du conflit, Le Parti Communiste français c’est prononcé contre ce type de forage autorisé par le précédent gouvernement et son ministre de l’écologie de l’époque Jean-Louis BORLOO. Rappelons que les autorisations ont été imposées aux populations et à leurs élus sans la moindre consultation préalable et sans avoir recueilli leurs avis. Un véritable déni de démocratie « locale ».

Face à cette situation, nombre de nos militants ont été amenés à ester en justice auprès du Tribunal Administratif de Melun à titre personnel et collectif, avec leurs voisins, avec leur association et grâce également à la participation déterminante de la majorité de gauche du Conseil général de Seine et Marne et de la Région Ile-de-France dans lesquels nos élus exercent des responsabilités dirigeantes au niveau de leur exécutif.

En mars 2011, le sénateur-maire communiste Michel BILLOUT (Groupe GDR) et l’association des élus communistes et républicains de Seine et Marne (ADECR77) dont il est le Président avait dénoncé l’octroi de permis d’exploration d’hydrocarbures liquides ou gazeux, et notamment de schiste, dans notre département. Ils ont témoigné leur solidarité avec les habitants et élus des secteurs concernés, dénonçant avec eux l’absence de transparence, de concertation ainsi que les risques environnementaux et sanitaires induits par de telles exploitations.

Fin 2012, notre secrétaire été également amené avec son association à ester auprès du Conseil d’Etat puis auprès du Conseil Constitutionnel contre une QPC (question prioritaire de constitutionnalité), déposée par la compagnie pétrolière américaine SCHUEPACH.

Celle-ci en contestant les termes de la loi dite JACOB de juillet 2011 demandait à l’Etat 1 Milliard d’Euros de dommage et intérêts. Cette loi, mal rédigée et perméable à toute interprétation, n’en était pas moins un premier obstacle à la fois contre la fracturation hydraulique et contre cette prétention exorbitante. En fait, une tentative d’extorsion de fonds publics indus.

A cette époque, remarquons que les principaux initiateurs de cette loi et, par ailleurs, grands ténors de la droite seine et marnaise, les députés- maires UMP : COPE, JACOB et RIESTER n’ont, quant à eux, rien fait pour défendre leur propre loi!

Leur inertie politique confinant à une certaine forme d’inconséquence a su faire montre de leur intérêt partisan du moment en le plaçant au-dessus de l’intérêt général.

Aujourd’hui, les autorisations accordées sur les différents sites en France demeurent toujours un risque potentiel pour les populations mais également pour notre département en matière de pollution de tous ordres et d’atteinte aux paysages. Un risque qui est d’autant plus d’actualité depuis la dernière déclaration de Nicolas SARKHOZY sur le sujet qui souhaite réactiver ce dessein immonde. Comment ces derniers vont-ils se positionner par rapport à ce « lapin » sorti du chapeau. Toujours est-il, pour ce qui le concerne, le Maire de Meaux demeure dans la plus grande "muetitude" sur ce sujet depuis cette annonce tonitruante de son maître spirituel, lui qui avait affiché tout le contraire sur une grande banderole sur le fronton de sa mairie en positionnant contre ce type de forage à l’époque.

C’est pourquoi, les militants du PCF restent mobilisés et demeureront très vigilants car ce n’est pas la loi prétendue protectrice de Monsieur JACOB qui évitera de relancer les opérations de forage d’exploration/exploitation comme envisagées le moment venu, par son mentor et ce, même au nom d’une prétendue recherche. Rappelons toutefois, que hypothèse est déjà prévue dans ce texte de loi mais également dans une décision de la Commission Européenne qui les autorise.

Certains ministres socialistes ont aussi été tentés en leur temps par la mise en œuvre de cette funeste aventure pétrolière sur notre territoire. Espérons que le gouvernement VALLS 2 ne lâche pas sur ce sujet comme il a pu le faire sur d’autres en connivence avec le patronat. (CICE, Coupes budgétaires, politique familiale, Pacte de compétitivité, etc…)

Monsieur MONTEBOURG lorsqu’il était Ministre du Redressement Productif, ne souhaitait-il pas, comme la Commission Européenne, du reste, à grand coup de renforts médiatiques, faire la promotion d’une recherche prétendument propre des GHDS à partir d’une fracturation par gaz ou électricité et ce, sous la pression du fort lobbying des pétroliers et de leur « Association des Foreurs » ?

Aujourd’hui, le PCF au sein du Front de Gauche continuera à lutter contre la fracturation hydraulique envisagée pour ce type de forage et persistera à défendre bec et ongle l’environnement contre un productivisme aveugle au nom de la recherche du profit maximum.

« UNE TRANSITION ENERGETIQUE POUR MEAUX ET LA SEINE ET MARNE EST DONC POSSIBLE SI LA VOLONTE CITOYENNE L’EXIGE ET l’IMPOSE ! »

Aujourd’hui, les communistes meldois pour ce qui les concerne militent en matière écologique pour les exigences suivantes :
- abrogation de tous les permis de recherche d’hydrocarbures conventionnels ou non, octroyés par les gouvernements passés et présents en France et sur le Dpt77 !
- Respect de l’article 7 de la charte de l’environnement : « toute personne a le droit, dans les conditions et les limites définies par la loi, d’accéder aux informations relatives à l’environnement détenues par les autorités publiques et de participer à l’élaboration des décisions publiques ayant une incidence sur l’environnement »,
- dénonciation de la logique de profit maximal des groupes pétroliers qui se placent en dehors de toute responsabilité sociale et environnementale,
- création un pôle 100% public de l’énergie comprenant EDF, GDF, Areva et Total qui seront renationalisés et proposer un débat public national sur la politique énergétique de notre pays notamment en matière de tarification plus sociale pour les usag
ers.

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Publié dans ECOLOGIE

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